Le Pouding à l'arsenic

Ça va être du gâteau

Weirdo, geek, historical anthropologist, living with a penguin lover in the shower, and a pre-schooler with more energy than thermonuclear war.

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Entrée de rattrapage 1: tristesse

May 24, 2015 by Tournevis in Nouvelles, Français, Famille
[Oui, je sais, cela fait un mois. J'ai plein de brouillon d'entrées. Je les mets toutes en ligne sous peu.]

Première entrée, la plus importante: mon ami Joël a mis fin à ses traitements. Plus rien de fonctionnait et il souffrait plus que ce que les traitements lui apportaient. Il songe maintenant à cesser les transfusions sanguines, qui elles aussi lui coûtent plus qu'elles ne lui donnent. Il devra très bientôt s'installer dans une chambre de soins palliatifs et se préparer pour la fin.

Je suis atterrée.  Au Congrès Boréal en début du mois, je lui ai parlé pendant quelques petites minutes, lors d'un appel Skype collectif. Ce n'est pas assez. Je n'ai pas fait assez pour lui. Une boîte de livres-audio, c'est si peut devant l'immensité de son départ.

Je pleure tout le temps et j'ai déjà fait une grosse crise d'angoisse hier. Lorsqu'il sera en palliatif, je demanderai si je peux aller le voir, louerai une voiture et sus au Québec.

Je cesse de taper, parce que je vais recommencer à pleurer.

May 24, 2015 /Tournevis
amis, Santé
Nouvelles, Français, Famille

<--------- That way.

<--------- That way.

So ready to move on

January 11, 2015 by Tournevis in Famille, English, Travail

I wish I could be content with my job, because it's a great gig on face value. I am employed by a world-renown university, in a reputable department. I am paid extremely well. Really. It's indecent. But I feel intense discontent.

I have been unhappy since the beginning. For the last 13 years, I have had to deal with colleagues successfully dictating what I should be teaching, then telling students not to take my courses, implying to my face that I am not good enough for the department, then writing to the department to try to prevent my rightful promotion. Why? Because I am French-speaking, because I work on Francophones, because I am a historical anthropologist and not a social historian, because I don't have a penis. Only in the last three years have I finally been able to dictate my teaching load and in fact teach in my domains of specialty (including in the French department in French), though I have just discovered that one colleagues has resumed his telling students to stay away from me. I don't have inconvertible proof unfortunately, which is why I have not slapped him with a union grief, but still, ugh!

I have written about all this before, but the sentiment remains. I am so completely ready to move on. Either to a new department within my university (but the options are minuscule) or without. There is a slight possibility on the horizon that might materialize around 2017, but that is still pretty far away and contingent on that university's budget and government support.

Most importantly, my husband does not want to leave his job, he is extremely happy where he is. If the new position does come about for me, he would have to leave his current employment, because we would be leaving Ontario. This is causing him significant anxiety. My wish to leave my job causes him anxiety, so I do not mention it much. I am not willing to leave him either, so I have not been as gung ho in my search for another position as a result.

Then I listen to my son talking and all I want is to move back to Québec to make sure he doesn't turn into a Canadian nationalist willing to fully Anglicize. But all he has as models are the kids in his French Public school who are already embracing assimilation and two parents who work in English. Hell, this entry is in English! There are limits to what can be done here. He has expressed the opinion that if we were to leave Ontario, he would consider moving to Québec City, because his grand parents live there. And my bother-in-law who builds houses, because building stuff is cool. However, my still-very-hypothetical job prospect would be in Montreal, so much negotiation and comforting would be needed to make him accept the move.

This all means that two out of three members of my household don't want to move. So I am stuck in my nearly joyless job. My courses are at least satisfying. Quite so. I am teaching my specialties and I know what I'm doing. I am a good teacher. I am very good researcher, but I have had to put much of that on the back burner since my son's arrival. I am on sabbatical in 2015-16, so I'll be finishing all the manuscripts finally. I'm ready to move on to a new project too, so this does not help with everything else stated above. I can find some satisfaction in the everyday performance of my teaching duties. Unfortunately, this is not enough.

Will I be applying to the position in Montréal if it materializes. You can bet on it. I want this badly. But it will bring great difficulties in my personal life that will have to be sorted and will not be easy to solve. My son will adjust no matter what. My husband's happiness will take a lot more work.

In short, blargh.

January 11, 2015 /Tournevis
Famille, université, Enseignement, Recherches, Écriture, exodus, moi, mamou, Chaton
Famille, English, Travail

Un autre mois de silence? Inexcusable.

January 09, 2015 by Tournevis in Français, Famille, Nouvelles, Travail

La période de Noël. Ouf. Je ne suis pas fâchée que cette folie soit terminée. Je ne passerai mon temps à décrire tout ce qu'il s'est passé. Je ne dirai seulement que mes parents sont "vieux", ma mère est impossible, ma soeur et mon beau-frère ont décidé que je ne sais pas comment s'occuper d'un chien et ont passé le temps des fêtes à usurper mon autorité sur Igrec. Je suis encore fâchée et je suis encore épuisée (très). Quelle merveille que la session soit commencée.

Mon Chaton d'amour a de la difficulté à l'école. Nous n'avons pas tous les détails, parce qu'il refuse de nous le dire, mais il est en conflit avec au moins trois garçons. Je sais que ces garçons tentent de forcer le Chaton à dire des "mots de toilettes" (j'adore l'expression) et de faire des choses interdites mais dont je ne connais pas la teneur. Je sais qu'il a détruit une construction faites par d'autres en réponse à un autre incident et qu'il a été forcé de la reconstruire. Je sais aussi qu'il se sent floué dans cette affaire, qu'il n'est pas celui qui a commencé, ce que je pense est exacte. Je n'en suis pas certaine; il a peut-être tout commencé, mais je ne le sais pas. Il est extrêmement fâché et triste, ce qui affecte son comportement à la maison. Je vais demander un rendez-vous avec son enseignante.

À l'université, les choses semblent bien aller. Mon cours sur les commémorations devrait bien se dérouler puisque c'est un cours de 2e et 3e cycles. Mon cours au département de français devrait bien aller aussi, mais je suis déçue de constater que mes étudiantes (deux garçons, 26 filles) sont beaucoup moins francophones que je l'espérais. Je me vois devoir parler trèèèèèès trèèèèès leeeenteeeeemeeeent pour m'assurer que tout le monde suive. Les étudiants ne connaissent rien de rien aux littératures de l'imaginaire, ni aux films et séries de genre. Difficile de leur donner des repères. J'espérais aussi ne pas avoir à produire des diapos de présentation, mais les pauvres ont besoin de voir les termes et les noms que je dis pour les transcrire. Une semaine à la fois!

Enfin, depuis les dernières 48 heures, notre espèce a bien démontré que nous sommes une bande de débile et que nous ne méritons pas de survivre collectivement très longtemps sur cette planète. Vivement l'apocalypse. Non, je ne suis pas Charlie, parce que je ne peux pas m'associer avec des racistes-sexistes-homophobes-transphobes comme ça, mais les événements en France, et les massacres au Nigéria, m'enragent au plus haut point.

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January 09, 2015 /Tournevis
Enseignement, université, Famille, Chaton, langue, Homo Spaciens, Noël
Français, Famille, Nouvelles, Travail

Un mois de silence. Mes excuses

December 14, 2014 by Tournevis in Français, Famille, Nouvelles

Le dernier mois fut plutôt difficile. En plus des questions administratives et des corrections associées à la fin de session, j'ai été extrêmement fatiguée, le chien a été malade, le Chaton a passé un mauvais moment à l'école et à la maison, et Mamou est retourné au travail. Je n'ai pas souvent bien dormi.

Nous avons quand même réussi de bonnes choses. Les tensions avec le Chaton ont escaladé avant d'enfin exploser dans une suite de catharsis difficiles, mais constructives. Il a recommencé à me parler, à accepter que je lui parle et le touche, que je m'occupe de lui et accepte que je suis effectivement sa mère. Pas toujours facile, mais il y a de la lumière au bout du tunnel et ce n'est pas un train. Je ne veux pas trop en parler ici, parce que ces problèmes appartiennent à mon fils, c'est sa vie privée à lui, et je ne veux pas trop enfreindre ses droits. Il va sans dire que je suis extrêmement rassurée que nous avons avancé vers une résolution de cette phase très difficile de son développement et de notre relation mère-fils.

Les décorations de Noël sont montées et nous en sommes satisfaits. Mamou trouve que l'arbre est trop petit et croche. Il est effectivement petit (juste comme je les aime) et son tronc est effectivement croche (c'est adorable). Notre horaire des fêtes a causé de la confusion chez ma mère et ma soeur, même si je leur ai fait parvenir le tout pendant la première semaine de novembre comme demandé. Comme quoi tôt ou tard, loin des yeux, loin du coeur.

Les cadeaux sont achetés et emballés. Le calendrier de l'Avent de Lego est un moins grand succès que je ne l'imaginais, mais le Chaton en est content. Les morceaux sont presque immédiatement incorporés dans ses constructions de gares et de trains, ce qui est le but de la chose, dans le fond. Il a écrit au Père Noël, à l'adresse fournie par Poste Canada, pour demandé un train et des rails. Le Père Noël lui a bien sûr répondu, en lui disant qu'il allait voir ce qu'il pouvait faire. Je ne doute pas qu'un train exactement comme il l'espère lui sera livré pendant le Réveillon.

Mamou est de retour au travail, progressivement. Il travaillera trois jours cette semaine, quatre la semaine prochaine et fait un des cultes le 24 au soir. Comme Mamou a tendance à devenir "un monstre" (son terme) pendant l'Avent, Igrec, le Chaton et moi "gâdêmerons" le camp pour Québec le 21, pour passer du temps en famille sans Mamou, dont la patience envers ma famille est grande, mais de plus en plus limitée avec le passage des années. On vieillit tous.

Nous avons enfin découvert la cause des problèmes de santé d'Igrec. Enfin, des problèmes que nous tentions de régler (rien à faire pour les allergies). Depuis juin, il avait des problèmes récurrents de diarrhée, il était nauséabond, avait la peau huileuse et surtout avait des plaies sur les oreilles et sur la gorge. Il a même perdu un petit bout d'oreille nécrosée au mois de novembre. On s'en inquiétait, parce que si un plaie guérissait, une autre apparaissait et certaines ne guérissaient tout simplement pas. En plus de devoir laver le bas des murs à chaque fois qu'il les aspergeait de sang en se brassant la tête, il était clair qu'il y avait un problème. Son vétérinaire nous a fait essayé des nourritures de prescription (dont une qui avait de l'huile de poisson, ce qui a causé de beaux dégâts), fait des tests sanguins et des cultures. Le chien ne voulait plus manger. Jusqu'à jeudi dernier. Après trois semaines de guérison évidente, où ses trois plaies majeures semblaient être presque complètement guéries, il s'est soudainement remis à saigner. J'étais dévastée. Mamou m'a posé une question stupide: est-ce que le tout pourrait être causé par son médicament anti-parasitique? Je lui avait donné le jour précédent. Je n'y avait pas pensé. J'ai donc regardé dans mes notes (twitter, photos) et comparé avec mon calendrier, et la corrélation est devenue évidente. Pendant la dernière semaine de juin, lors de notre voyage d'Ottawa vers les Îles-de-la-Madeleine, les premières diarrhées et les premières plaies dans les oreilles sont apparues. À l'époque, nous avions cru, le vétérinaire aussi, que cela avait été causé par le stress du voyage, les frites mangées dans le stationnement du McDo à Moncton et le vent sur le traversier, ce qui était parfaitement logique. Les autres plaies et les crises de diarrhée pourtant coïncidaient avec la prise de son Sentinel. Une recherche sur les bases de données vétérinaires a révélé que le lufénurone, un des ingrédients principaux du Sentinel pour chien, cause chez environ 1% des chiens des irruptions cutanées, une peau huileuse et des odeurs, des diarrhées, vomissement, perte d'appétit, langueur, même dépression! Bref, tous les symptômes d'Igrec. Le vendredi, j'ai appelé le vétérinaire qui nous a vu hier samedi. Elle est d'accord avec moi. Nous pouvons donc faire la transition vers la diète normale du chien, recommencer à lui donner des légumes (mais pas trop tout de suite) et avec de la patience et de la cortisone, ses plaies devraient complètement disparaitre. En mars, on verra quel médicament anti-parasitique, sans lufénurone nous lui donnerons. Je le lave cet après-midi, parce qu'il pue.

December 14, 2014 /Tournevis
Chaton, Igrec, mamou, Famille, Santé, administration, Enseignement, université, maison, Fêtes, Noël
Français, Famille, Nouvelles

La première grande crise d'adoption de mon garçon.

November 10, 2014 by Tournevis in Famille, Français

Ça s'en venait depuis quelques mois. On l'a voyait venir. Son rejet de plus en plus direct de ma présence dans sa vie pesait dans toutes nos relations. Il me testait.

Le tout a commencé quelque part à la fin de l'année scolaire passée, lorsque son institutrice lui a demandé de parler de sa "vraie" mère. La maudite enseignante avait aussi expliqué à mon fils qu'il a la peau jaune parce qu'il est asiatique. Je la déteste.

Bref, depuis ce temps, il me teste. En me rejetant, en refusant que je le touche ou que je m'occupe de lui, ou il m'ignore complètement. Bref, ce n'était pas jojo dans la maison depuis de longues, longues semaines.

Hier, mon fils a passé la journée à me rejeter, me repousser, me contredire, puis dans la soirée a commencé à dire que je ne l'aimais pas, que je n'étais pas sa mère, qu'il n'avait pas de mère, juste un père, et que j'étais méchante de lui dire le contraire. Son ton montait. Puis il s'est mis à me donner des coups de pieds, et autres exactions qui ne sont pas permises à la maison. Lorsque l'heure du dodo est arrivée, il s'est mis à refuser, nier, tout ce que je lui disais. Toutes mes paroles étaient un mensonge, etc. Je lui ai alors donné une dernière chance: qu'il arrête de contredire et monte avec moi dans sa chambre ou je le mettrais en punition. Il a dit "non".

Comme je l'avais averti, je l'ai transporté sur la chaise de réflexion. S'en suivit une énorme crise de pleurs, de cris et de négation. Je me suis assise devant lui, j'ai nié ses négations, répété sans cesse que j'étais sa maman et ce que fait une mère. Je n'ai jamais levé le ton. J'ai même murmuré. Surtout, je n'ai pas bougé, je ne suis pas partie et surtout, Mamou n'est pas intervenu lorsque le Chaton l'appelait ou qu'il le cherchait des yeux. Le Chaton a hurlé toute sa colère, sa peine et sa confusion. Ce fut long et difficile. Le Chaton a tellement crié, il s'est cassé la voix. Mais, après une longue demi-heure, il s'est jeté dans mes bras et s'est transformé en grosse boule de chagrin. Il a accepté que je le prenne dans mes bras, que je le conforte, que je sèche ses pleurs, a accepté que je comprenais sa colère et je lui ai répété souvent que je n'étais pas fâchée. Il a demandé que je le couche et s'est endormi assez rapidement. Pendant la nuit, il s'est réveillé et m'a appelée pour que je l'ai à se rendormir. Il fallait que j'y sois pour solidifier les maigres gains de la catharsis du Chaton.*

Ce matin, je devais partir très tôt, mais j'espère que les choses iront mieux. Je ne me fais pas d'illusion: cette crise n'est probablement pas finie et ce ne sera pas la dernière crise. Malheureusement, comme nous en savons beaucoup sur sa famille biologique, il a bien plus qu'une image mentale de sa mère biologique tout en ayant aucun espoir d'avoir un contact avec elle. Triste.

Nous avons nos tors dans cette histoire aussi. Nous avons mal expliqué comment on fait les enfants et jusqu'à il y a quelques semaines, il pensait que tous les enfants étaient adoptés. Il va falloir lui raconter l'histoire de son adoption avec plus de détails, en insistant sur notre histoire, notre attente d'un enfant, notre volonté de l'adopter.

Un jour à la fois.

 

 

* Le tout devant @gilliandoctor. J'espère qu'elle n'en est pas trop traumatisée.

November 10, 2014 /Tournevis
moi, mamou, Famille, Chaton, adoption
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Petites nouvelles du chien

October 17, 2014 by Tournevis in Famille, Français

Il est avec nous depuis Pâques. Quand il est arrivé chez-nous, il n'avait aucune routine, n'avais jamais mangé de la nourriture adaptée à sa physionomie ou son métabolisme et il n'était pas propre. De plus, il n'avait aucune persistance de la mémoire, ni la capacité de faire des choses assez basiques comme monter un escalier, surtout si les marches de cet escalier n'étaient pas fermées. En ajoutant des réflexes, des réactions et surtout un comportement plus en accord avec un chiot de 5 moins, il faisait pitié. En somme, quand nous l'avons eu, il était très très en dessous de la moyenne développementale pour un chien de 10 mois.

Nous avions peur qu'il reste stupide, surtout parce qu'il demandait beaucoup plus de soins, non seulement plus qu'un chien normal, mais plus que du chien qu'on nous avait dit qu'il était. Oui, j'ai beaucoup pleuré.

En début juillet, cependant, dans l'espace de quelques jours, il a eu ce que je décris comme une épiphanie. Son comportement s'est soudainement stabilisé, il s'est mis à comprendre nos commandes. Il s'est mis à se souvenir de la balle qu'on lui lance, même en la perdant de vue. Avant, s'il perdait de vue la balle, ou un jouet, il oubliait instantanément son existence. Les escaliers n'ont plus de secret pour lui non plus.

Depuis quelques jours, il y a aussi quelques changements. Il se comporte encore comme un chiot, ne vous détrompez pas. Il mordille encore comme s'il avait des dents de lait et court encore après sa queue. Il n'a aucune prudence envers les étrangers et a encore peur des très gros chiens, sans raison. Cependant, j'ai vu des signes de résolution de problèmes et d'adolescence. Il contourne les obstacles ou les déplace. L'autre jour, Mamou avait déplacé sa couverture dans l'auto et Igrec a passé un gros cinq minutes à la prendre dans sa gueule doucement pour la replacer comme il la désirait avant de se coucher dessus. Lorsque quelque chose ne fait pas son affaire, comme lorsque son gros jouet jaune est en dessous de la table, au lieu de tenter de l'attraper ou de venir me chercher pour que je le lui donne, il se plante devant et grommelle. Il ne grogne pas, il ne jappe pas. Il grommelle, comme le Chaton ou Mamou quand ils sont frustrés. Trois pareils.

Igrec ne sera jamais un génie, ni même un chien au-dessus de la moyenne, et certainement pas un chien de garde, mais s'il atteint la moyenne, nous serons satisfaits. Il revient de loin.

October 17, 2014 /Tournevis
Igrec, Famille
Famille, Français

Slow journaling, jours 45 à 49

September 30, 2014 by Tournevis in Création, English, Français, Famille

I'm almost caught up.

Jour 45

Jour 45

Jour 46

Jour 46

Jour 47

Jour 47

Jour 48

Jour 48

Jour 49

Jour 49

September 30, 2014 /Tournevis
art, création, Slow journaling, moi, Famille, Santé
Création, English, Français, Famille

Slow journaling, jour 14

August 27, 2014 by Tournevis in Famille, Création, Français
August 27, 2014 /Tournevis
art, Chaton, moi, Slow journaling
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