Le Pouding à l'arsenic

Ça va être du gâteau

Weirdo, geek, historical anthropologist, living with a penguin lover in the shower, and a pre-schooler with more energy than thermonuclear war.

  • Tournevis, c'est moi
  • Blogue
  • Articles of interest
  • À mon propos

Écriture difficile

February 22, 2016 by Tournevis in Français, Création, Inspiration, Travail

Depuis le mois d'août dernier, je tente d'écrire le livre qui n'en finit plus de finir, sans succès. Il y a eu des conférences, puis le déménagement, puis l'AVC de mon père, puis des problèmes scolaires du Chaton, puis Noël, puis des dates de tombées impromptues, etc., etc., etc. Dans tout cela, j'ai aussi refondu le plan général du livre deux fois, parce que j'ai retiré un chapitre pour le transformer en un autre livre, proposé à une maison d'édition universitaire majeure, qui ont depuis refusé, ce qui m'a demandé de regosser le plan pour réintégrer le matériel. Ma réflexion générale sur le sujet a grandement évoluée depuis août, ce qui est normal parce que j'ai révisé mes notes et mes sources.

Tout ceci résulte en moins de 1000 mots d'écrits sur un total de 75000 mots prévus.

J'ai toujours deux très grosses dates de tombées avant avril, en plus de mes étudiants, la préparation de cours et tout et tout. 

Tout ceci explique grandement l'absence d'avancée dans ce projet. Mais ce n'est pas la raison principale.

La raison principale? Je me fous de ce projet. Je me veux plus travailler dessus. Je veux dormir. Je veux prendre ma retraite. Je veux travailler sur ma fiction. Sortez-moi de ce trou de carrière de merde, s'il-vous-plaît.

...

Bon, de retour au travail. Assez grogné. 

February 22, 2016 /Tournevis
moi, Recherches, Écriture, livres, université, Enseignement, Santé, science fiction, sfq
Français, Création, Inspiration, Travail

Un café et un livre, comme le Professore.

Un café et un livre, comme le Professore.

Umberto Eco, 1932-2016

February 21, 2016 by Tournevis in Critiques, Français, Inspiration, Travail

Décidément, 2016 est cruelle.

Sans Umberto Eco, je ne serais pas la chercheuse que je suis aujourd’hui. C’est aussi simple que cela. Je n'exagère pas.

Avec Maurice Halbwachs, Husserl, Paul Connerton et Benedict Anderson, Umberto Eco a construit la base de mon approche analytique. Je suis une anthropologue historique. J’étudie comment les personnes et les communautés s’imaginent et se représentent leur passé, leur présent (et leur existence) et leur avenir. J’étudie comment les narrations qu’elles se font modèlent leurs vie. En quoi elles constituent leur encyclopédie. Je conçois ces narrations de manière phénoménologique, comme étant vécue et ressentie, et j’approche ces histoires, ces textes par la poétique d’Eco. Sans L’Œuvre ouverte, Lector in Fabula et Les Limites de l’interprétation, je ne serais pas qui je suis. Dans ma thèse de doctorat, j’ai 70 pages de théorie et Eco s’y trouve dans presque toutes. Dans mes travaux sur le doublage au Québec, ses réflexions sur la traductions sont partout.

Sans Eco, je ne serais rien.

Mon texte préféré, De Bibliotheca, est une toute petite plaquette, une conférence donnée à Milan en 1985, sur ses bibliothèques préférées (dont Robarts à UofT), sa conception de la bibliothèque idéale, sur Borgès et du bibliothécaire dans Le Nom de la Rose. L’ayant lu dans une édition rare des Éditions Échoppe de 1986, j’en n’ai trouvé une copie pour moi qu’en 2010, dans une minuscule libraire d’Ottawa. J’ai sauté de joie.

J’ai bien sûr lu tous ses romans et presque tous ces autres livres. J’ai bien aimé Le Nom de la Rose et adoré Le Pendule de Foucault*, mais mon roman préféré du Maestro est La Mystérieuse Flamme de la reine Loana. Je me souviens d’en être bien surprise sur le moment, mais c’était pourtant évidant. Le roman présente les dernières réminiscences d’un homme d’âge mûr, au prise avec un AVC majeur, dans l’inconscience des dernières heures de sa vie. C’était pourtant évident, mon roman préféré d’Eco présente la narration constitutive d’un homme à la fin de sa vie.

Il n’y a pas de mot pour exprimer combien je suis triste qu’il n’y aura plus de nouvelles publications du Professore. Bien sûr, il y aura des amas posthumes, mais seront-ils vraiment de lui, ou de ses éditeurs colligeant des fragments pour nous ses élèves attristés?

 

* Je t’emmerde, Dan Brown

February 21, 2016 /Tournevis
Mort, Umberto Eco, université, livres, Lecture, Recherches, moi
Critiques, Français, Inspiration, Travail

Death to Stock +me

Death to Stock +me

NC is the new Scarlet Letter (musings about my non-compliant tattoo)

February 03, 2016 by Tournevis in English, Critiques, Inspiration

[This post has been in draft for weeks now, so I might as well publish it, in all its fuzzy logic glory now, because I doubt I'll ever finish it soon.]

Last December, my mother, my sister and I each got a version of the fast-spreading feminist tattoo phenomenon that is the Non-Compliant logo from the comic Bitch Planet. Hundreds, probably thousands, of women in North America also have gotten this tattoo, to symbolize and announce their independence from gender norms and their lack of fear at not being what society wants us all to be. I do not regret it at all. I have had complements, questions and a few women have had loud, heartfelt belly laughs when I told them about it. My brother-in-law asked me if I was going to be thrown away now that I had been stamped non-compliant, but he's an engineer and he does not get it. That's ok, he's a dear that way.

In any case, I have been thinking about all of us who now bear the mark, and I think I stumbled in something interesting. The NC tattoo is kind of another scarlet letter. The branded A on the adulteress's chest was meant as a mark of shame, but Nathaniel Hawthorne's heroine managed to find some pride in her actions, even through all her guilt. I think Kelly Sue DeConnick, the author of Bitch Planet, imagined the NC logo branded on the women sent to the Auxiliary Compliance Outpost to serve as a Scarlet Letter in the narrative. I think the parallel, the literary reference, is intentional. These women, who are too fat, too black, too willful, too independent, too strong for society, are deemed non-compliant, branded as such, and sent away. And yet, most of the characters in the comic manage to find pride, or anger at least, in their predicament. In this way, NC is A but multiplied. Which is why so many women, like my mother, my sister and I chose to brand ourselves with it. In the world of Bitch Planet, I can assure you I'd have been sent there a long time ago! To be frank, my sister would have gotten the Scarlet letter a few hundred years ago too.

The key difference is the pride in not complying. All these women do not comply to society's expectations in women, in gender definitions, in body type, in behaviour. I will not comply. My sister will not comply. My mother has turned not listening to anyone into an art phone! And we will flaunt our stubbornness and our strength and our difference. I'm fat, I'm loud, I'm usually the smartest person in the room, and I've got tired of hiding that fact around age 28.

There is it.

February 03, 2016 /Tournevis
féministe, tatouage, livres, Lecture
English, Critiques, Inspiration

Récapitulons un peu

January 10, 2016 by Tournevis in Famille, Français, Création, Nouvelles, Travail

Depuis ma dernière entrée ayant quelque contenu, il s'en est passé des bonnes. Et des moins bonnes.

Mes parents ont ENFIN trouvé un appartement dans une communauté de retraités qui leur plaît et déménagerons en février! C'est en ce moment la course pour mettre leur condo en vente, chose plus facile à faire qu'à dire, parce que mes parents n'ont pas vendu de maison depuis 1989 et donc ne se souviennent plus comment ça marche et se complique la vie. Ma mère me répète sans cesse que je ne sais pas comment c'est difficile de vendre une propriété, même si j'ai fait exactement cela l'été dernier. Soit.

Je pense que ce qui les a convaincu est que pendant qu'ils étaient chez-nous pour Noël, mon père a déboulé les escaliers menant au sous-sol la première fois qu'il a tenté de les descendre tout seul. Il était chez-moi depuis moins d'une heure. J'y pense et je rage encore. Soit.

Pendant leur séjour, Igrec a mangé un tout petit flocon de chocolat noir Baker's le 23 et s'est ramassé à l'hôpital vétérinaire le 26. Après avoir été un peu malade le 24 et mieux le 25, il a pris du mal pendant la nuit et fit admis pour 24 heures. 800$ plus tard, il est remis. Il recommencera, sans aucun doute. Prendre des assurances pour le chien fut et de loin la meilleure décision financière que nous avons faite au cours des 15 dernières années.

Hormis cela, les Fêtes ont été assez bonnes. Ma mère, ma soeur et moi se sont fait tatouées, comme expliqué dans l'entrée précédente. Mon père est un petit vieux "casseux de party", mais je ne m'attendais pas à mieux. Il n'y a rien à faire. Le "crawfish boil" cajun traditionnel que j'ai préparé pour le souper du 25 était absolument parfait! Mais mon père a ragé devant sa difficulté à mangé ces écrevisses, sans jamais demander d'aide. De plus, ma soeur a découvert qu'il y avait de la coriandre dans les écrevisses (déjà dans le paquet, je n'en avais pas mise), ce qui lui rendit le plat immangeable; elle fait partie de ceux pour qui la coriandre goûte le savon. C'est apparemment génétique et on se demande de qui elle a acquis cela, parce que personne dans la famille est comme elle... Mystère. Ma famille partie, notre amie Anik, ses filles et son amie Pénélope, désormais notre amie aussi, sont venue pour quelques jours. Nous avons beaucoup rit et joué. Je les adore. Nous avons passé le jour de l'an dans la famille de Mamou, à jouer au carte.

Ma soeur a signé ses papiers de divorce et sera débarrassée de son tapon sous peu, avec du cash en plus. Elle doit elle aussi déménager en février, dans un super appartement près de son travail, que lui louent des amies à elle qui ne lui chargeront que le coût de base sans aucun profit. Oui, "au cost".

Le Chaton amorce enfin une ergothérapie lundi prochain. Après deux ans d'attente, nous sommes heureux. Écrire lui est tellement difficile, nous peinons à le convaincre de pratiquer à la maison. Pourquoi écrire quand maman peut le faire, hein?

Bref, je n'ai pas vraiment eu une minute à moi avant cette semaine. La routine est reprise et j'espère, je veux, reprendre ce blogue de manière régulière. J'ai recommencé à dessiner pour la même raison: quand je dessine, j'écris aussi. Ces activités sont reliées dans ma petite tête. J'ai d'ailleurs fait le plan général de mon livre, celui que je devais commencé à écrire en juillet, et j'ai même environ 1000 mots, ce qui est plus que dans les six derniers mois.

J'ai aussi deux publications de plus à mon CV et une autre de confirmée. Cette dernière ne demande que quelques corrections. De plus, un de mes cours en ligne, mon cours bilingues sur les minorités francophones au Canada, a reçu une subvention importante du ministère de l'Éducation pour être peaufiner et mis en disponibilité pour tout étudiant de la province. Je choisis de voir tout cela comme un signe que 2016 sera une meilleure année que 2015, dieu est son âme.

Un pas à la fois!

January 10, 2016 /Tournevis
université, Écriture, #non-compliant, Enseignement, Famille, maison, mamou, Chaton, moi, Homo Spaciens, technologie, Igrec, livres
Famille, Français, Création, Nouvelles, Travail

Notes visuelles et planification

June 17, 2015 by Tournevis in Français, Travail

Je suis en sabbatique en 2015-16, mais comme beaucoup ne le savent pas, ce n'est pas une année de vacances. Nenni. En sabbatique, je suis délivrée de mes obligations d'enseignement et de la plupart des tâches administratives habituelles, mais pas de la supervision aux deuxième et troisième cycles, ni de la recherche. En fait, au lieu d'avoir 50% recherche/10% admin/40% enseignement, je tombe à 20% enseignement/80% recherche. Donc, je travaille toujours.

Cette sabbatique sera consacrée à la rédaction du livre qui n'en finit plus de finir sur les commémorations en Acadie néo-écossaise. Et peut-être un autre livre (beaucoup plus court) qui semble prendre forme en ce moment. Pour mettre de l'ordre dans mes idées, et en l'absence de grand tableau noir pour "brainstormer", je me suis mis dans Omnigraffle et j'ai fait des plans préliminaires.

Le maudit livre qu'il faut finir:

Le jaune représente les articles et autres textes que j'ai déjà écrit; j'ai encore beaucoup de planification à faire.

Le jaune représente les articles et autres textes que j'ai déjà écrit; j'ai encore beaucoup de planification à faire.

L'autre livre que je pense proposer à University of Toronto Press dans une collection dont le directeur est très intéressé:

À gauche la recherche déjà faite, à droite la recherche à faire et les textes à constituer, au centre le plan provisoire.

À gauche la recherche déjà faite, à droite la recherche à faire et les textes à constituer, au centre le plan provisoire.

Ceux qui osent penser que je serai en vacances l'année prochaine n'on qu'à bien se tenir.

June 17, 2015 /Tournevis
moi, université, Écriture, sketchnotes, livres
Français, Travail

Les autres nouvelles des deux dernières semaines (urgh!)

June 15, 2015 by Tournevis in Français, Famille, Nouvelles

Deux choses:

A) Mes parents ont enfin pris la décision de quitter leur condo sur quatre demi-étages et s'installer dans un appartement plus petit, sur un étage, dans une communauté de jeunes retraités. Ce bloc appartement est voisin d'un autre bloc réservé aux personnes en perte d'autonomie, ce qui veut dire que mes parents n'auront pas à être séparés lorsque mon père ne pourra plus suivre ma mère, ce qui est bientôt. Il n'est déjà plus capable de vivre seul, surtout dans le condo actuel, alors c'est un soulagement.

Ceci dit, la transition n'est pas simple. D'abord, il sont sur la liste d'attente. Il y a du roulement, ce qui laisse croire que le déménagement se fera avant la fin de l'année, mais rien n'est certain. Le plus gros défi est de convaincre mes parents de se départir de leurs surplus. Dans le cas de mon père, ce sont les livres. J'ai passé les 8-9-10 juin à Québec justement pour les aider (avec ma soeur) à planifier le processus. Nous avons identifié tous les meubles et. al. qui iront dans leur nouvel appartement, chez moi ou chez ma soeur, ou qui seront vendus/donnés. Le gros problème est apparu lors du tri des livres, et pas d'où nous le croyions. Ma soeur et moi croyions que les problèmes viendraient de mon père, mais ils sont venus de ma mère qui insiste pour déterminer ce que mon père ne gardera pas. À la fin de la journée, mon père avait gardé un bon nombre de livres, mais ma mère en avait gardé plus, tout en insistant que mon père en gardait trop. Malheureusement, ma soeur est partie tôt en raison de la deuxième grosse nouvelle.

B) Ma soeur est en instance de divorce. La même fin-de-semaine où j'enterrais mon ami, son mari lui annonçait qu'il n'aimait plus la vie qu'ils avaient construits ensemble depuis 12 ans et qu'il voulait qu'elle s'en aille. Oui, il l'a crissé dehors. Il est accommodant et semble reconnaitre qu'il porte tout le tord, mais est intraitable. Il change ses amis, il change de look, il change de char (je pense) et il change de blonde! Mid-life crisis, anyone! Plus cliché que cela, tu meurs! Ma soeur a déménagé samedi dernier, dans l'appartement du sous-sol de vieux amis. Elle aura toujours un atelier et de l'espace pour son équipement. Elle garde les chats. Son ex lui laisse entreposer le surplus pour le moment. Bien sûr, tous les meubles de mes parents que ma soeur pensait prendre sont beaucoup trop grands pour le petit appartement où elle se trouve en ce moment, mais que sera sera.

Elle est de bonne humeur dans les circonstances. Comme moi, elle n'est pas du genre à se faire briser par ce genre de chose. Elle a remonté ses bretelles et fait avec ce qui lui reste. Elle est furax, bien sûr. J'en suis aussi. Mon père nous assure qu'il "sentait quelque chose" depuis plusieurs semaines et ma mère a renversé toutes les photos dudit ex-gendre dans son condo. Pour ma part, j'ai de beaux collants ronds de couleur que je rêve d'appliquer dans mes albums photo.

June 15, 2015 /Tournevis
Famille, maison, livres
Français, Famille, Nouvelles

L'embarras du choix est embarrassant

March 09, 2015 by Tournevis in Français, Travail

Drôle de développements depuis quelques jours. J'ai rencontré deux représentants de maisons d'édition académiques, qui m'ont "pitché" chacun un livre. 

Le gars de OUP m'a demandé de penser à un manuel d'histoire du Canada atlantique et le gars de UTP a dit que leur agent d'acquisition voulait me parler au congrès de la Société historique du Canada à propos d'un volume dans une nouvelle collection thématique. J'ai des idées pour les deux. Je ne sais pas si elles sont bonnes. Je crois que mes idées sur le premier ne serait pas "vendeur" même si ce serait bienvenu d'un point de vue strictement idéologique. J'en ai parlé à un collègue qui y réfléchit et me reviendra là-dessus. Je crois que le second marcherait très bien. Vraiment très bien.

Le hic? Si j'accepte l'un ou l'autre projet, mon nouveau projet sur la SFQ et l'histoire de l'avenir du Québec devra encore être repoussé. Ce qui ne me plairait pas du tout. J'ai tellement hâte de commencer se projet!

Je ne pourrais pas prendre tous ces projets de front. Je n'en suis pas capable avec la fibro, le Chaton et le reste. Un livre à la fois.

March 09, 2015 /Tournevis
livres, Écriture, histoire, université, moi, Famille, sfq
Français, Travail

Mon fils, critique de livre

July 04, 2014 by Tournevis in Critiques, Français

Un des livres préférés de mon fils est Les Transports de Xavier Deneux (Milan, 2013). Mon fils l'appelle d'ailleurs exactement cela: "Je veux lire Les Transports de Xavier Deneux". Un beau livre cartonné, un imagier-gigogne aux dessins adorables sur le thème préféré du Chaton. Beaux graphismes, très peu de mots.

Le Chaton a récemment compris que les livres sont écrits par des auteurs et dessinés par des illustrateurs, que certains ont des recherchistes, des graphistes. J'en suis très fière. Il a aussi compris que les auteurs sont responsables des choses qui fonctionnent moins dans un livre ou que l'on aime moins dans un livre. Ce qui est merveilleux, mais mène à de drôles de conversations.

Hier soir avant le coucher, nous avons lu le "gros livres des transports", puis "Les Transports de Xavier Deneux". Mais la lecture du second a pris près de 15 minutes, parce qu'à chaque page, mon fils m'a expliqué toutes les choses que Xavier Deneux a oublié ou aurait du faire différemment. "Il faut lui dire, maman, à Xavier Deneux, han? Mamam, il faut lui dire."

Voici donc ce que pense mon fils:

L'autobus: Il aurait fallu que Xavier Deneux ai dessiné un enfant à chaque fenêtre et surtout dessiné le chauffeur. Le Chaton est très choqué de cet oubli

La voiture: Il manque une voiture au deuxième étage du stationnement.

L'avion: Il en aurait fallu quatre, pas trois. Trois, ce n'est pas assez.

Le train: Il aurait fallu sept wagons. 20 wagons, c'est trop long.

Le bateau: "Mais il ne faut pas toucher aux coquillages quand il y a des créatures dedans, maman. Et pas aux méduses."

La montgolfière: "Où l'oiseau vert va trouver sa montgolfière, maman? Il manque une montgolfière."

La fusée: Il n'a rien à redire de la fusée.

Est-ce que sa critique se rendra à Xavier Deneux? Qui sait, mais j'ai fait ma part, comme promis.

July 04, 2014 /Tournevis
moi, Chaton, livres, Lecture
Critiques, Français

  • Newer
  • Older