Dernier vendredi de "vacances"

Vous qui lisez ce blogue plus régulièrement savent que je n'ai pas vraiment eu de vacances, mais au moins je n'avais pas à me présenter à l'université de manière hebdomadaire. Me voici, en écrivant ces lignes, à la gare en attendant mon train pour la maison. 

Je suis à la gare beaucoup plus tôt que prévu parce que j'eu beaucoup moins de choses è faires au bureau que prévu. En effet, la grosse maudite boîte de livres que l'Institut d'Histoire de l'Amérique française devait m'avoir envoyée n'y était pas. En mai dernier, le président du comité des prix de l'Institut m'a posté une grosse boîte. Comme je ne l'ai jamais reçue de la maison, nous avons conclu qu'il devait par erreur l'avoir postée au bureau. Sauf qu'elle ne s'y trouve pas. J'avais bel et bien deux tonnes de courrier, dont des livres et des revues savantes, mais pas de grosse boîte venant de l'IHAF.

Je prévoyais passer une bonne partie de la journée dans mon bureau à faire un tri préliminaire et lire un ou même deux livres, en préparation de la réunion téléphonique du comité des prix. Comme je n'ai pas de livre, pas de lecture. Me voici donc à la gare avec quelques livres, mon ordinateur et un étudiant (je présume) qui a mangé une gigantesque poutine à 15h20.

J'approche la session d'automne avec moins de trépidation et de résistance que par les années passées. Je détecte deux raisons à ce fait. D'abord, je n'ai pas vraiment arrêté de travailler cet été. Je suis épuisée et je veux dormir tout le temps, mais je n'ai pas l'impression d'avoir à me "crinquer" pour reprendre la routine. Néanmoins, je pense que la raison principale est que pour la première fois en 12 ans à mon université, j'enseignerai des cours qui sont entièrement dans mon domaine. Pile dedans. À l'automne, j'enseigne un cours théorique d'ethno-histoire occidentale et à l'hiver, j'enseigne un cours d'histoire matérielle canadienne. Le second cours, vous le savez, est un cours organisé sur le principe de la classe inversée. J'ai très hâte de l'enseigner.

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La session d'automne commence officiellement mardi prochain et les cours commence le lundi suivant. Mon premier cours est le 11 septembre.  Dans la semaine et demi à venir, je pense bien pouvoir terminer les deux courtes critiques et commencer la biographie de 1000 mots qui me reste à faire. On verra ce qui se passera avec les livres pour l'IHAF. 

Reprise du vieux blogue: Le Petit chien de laine avec une queue de coton

Cette entrée date du 29 mai 2012 sur la vieille version LiveJournal de ce blogue. Je crois qu'elle mérite une reprise

Nous avons découvert les livres-disques de La Montagne secrète à travers leurs applications iOS et notre Chaton est tombé complètement amoureux du Petit chien de laine. Il l'aime au point de regarder l'appli interactive plusieurs fois de suite, tant qu'il y a quelques semaines, j'ai cherché en ligne si quelqu'un avait produit des petits chiens de laine comme dans la chanson. Je suis tombée sur le blogue de M comme Maman (devenu depuis M comme Muse) qui elle aussi avait des enfants amoureux de la chanson. Pour Noël il y a quelques années, elle avait cousu un petit chien de laine avec de vieux chandails de laine qu'elle avait feutrés dans la laveuse. Quelle belle idée, que je ne suis appliquée à voler sur le champs.
Elle avait utilisé un patron d'un livre que je ne possède pas, alors je suis allée en ligne pour trouver un patron gratuit de chien de peluche. J'ai trouvé un patron intitulé Elsie the little dog qui est adorable, mais dont les pattes et le museau étaient un peu trop court à mon goût et qui avait une queue intégrée.
Je l'ai donné hier soir au Chaton, mais il a fait ce qu'il fait avec tous les nouveaux toutous qui entrent dans la maison, il l'a ignoré (sauf deux; les dizaines d'autres furent ignorés pendant des semaines, sinon encore). Il y aura des photos un jour, quand il reconnaitra ce que ce chien représente.

 

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La fin de semaine fut longue, épuisante et longue

Si vous n'êtes pas intéressé par les aléas de ma vie familiale, vous pouvez sauter cette entrée sans problème. Soyez assuré que je ne serai pas offensée par votre désintérêt.

Mamou est parti en retraite de mercredi à dimanche après-midi. Mes parents sont venus pour me donner un coup de main de jeudi à dimanche après-midi. Le Chaton a fait de l'angoisse de jeudi à dimanche après-midi. J'ai eu le Chaton dans les bras et dans mon lit pendant tout ce temps. 

Pour ainsi dire, je n'ai pas travaillé beaucoup en fin de semaine et surtout je n'ai pas beaucoup dormi en fin de semaine. 

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J'aimerais pouvoir vous dire que mes parents m'ont aidée, mis ce serait un mensonge. En toute honnêteté, ce fut comme si j'avais trois enfants dans ma maison. Mon père a un mode: pas tout à fait là. À plusieurs reprises, le Chaton lui parlait et il ne l'entendait pas. Mon père est un peu dur d'oreille, c'est vrai, mais quand son petit-fils se plante devant lui, le regarde et lui demande quelque chose, il ne se sent rend pas toujours compte. Je ne devrais pas avoir à dire "Hey, Pépé, ton petit-fils te parle!"

Pour sa part, ma mère a deux modes: "dis-moi quoi faire à tout instant et sur le champ" ou "je prends le contrôle total de tout". Alors, au lieu de faire le souper parce qu'il est 17h30 et que j'ai le Chaton qui hurle dans les bras (me forçant à le déposer par terre pour aller faire à souper d'urgence), par exemple, elle récure ma cuisine sans que je lui demande, le lendemain matin, pendant que le Chaton me hurle dans les bras.

Comme le Chaton faisait de l'angoisse, il n'a pas voulu (ou pu) dormir le jour et s'est endormi très tard, tous les soirs, dans mon lit. Lorsqu'il s'est enfin endormi, est-ce que j'ai pu me reposer? Non, parce que ma mère avait une longue liste de choses à me dire qu'elle n'avait pas pu me dire pendant que le Chaton hurlait. De plus, mon père voulait que je lui règle ses problèmes d'électronique. pendant son séjour chez-moi.

Le point positif de la fin de semaine: ma mère s'est enfin rendue compte que nous ne mentions pas quand nous lui disions que notre fils faisait de l'angoisse et pouvait être très difficile, surtout pendant qu'il est en crise. Elle ne l'avait jamais vu, parce qu'il ne leur faisait pas assez confiance pour leur montrer cet aspect de sa personne de peur d'être rejeté. Le Chaton doit leur faire beaucoup plus confiance, puisqu'il ne s'est pas du tout caché en fin de semaine. Ouf!

Comme Mamou était en retraite, je ne voulais pas le déranger trop, mais le Chaton demandait sans arrêt où était son père et voulait lui parler. Je crois l'avoir appelé cinq fois entre jeudi et samedi soir à la demande du Chaton, soit moins de la moitié de ce que ce dernier souhaitait. J'ai appelé lorsque le Chaton menaçait de sérieusement décompenser.  On fait ce qu'on peut. À deux reprises, le Chaton a laissé un message sur la boîte vocale de son père, ce qui est adorable: "T'aime. Bye bye, Papa!"

Enfin, je dois dire qu'il est merveilleux d'avoir une maison silencieuse. Lorsque mes parents sont là, la maison est bruyante. Non seulement parce que mon père monte le son de la télé et de la radio, mais parce que ma mère parle toujours très fort, mes parents s'engueulent à longueur de journée et elle est tellement nerveuse, j'entends un buzz quand elle est dans les parages.* La seconde qu'elle n'est plus là, silence.... En plus, avec le Chaton qui hurlait sans arrêt... J'étais très nerveuse moi-même et ma patience était à bout. Le Chaton m'a demandé d'arrêter de chicaner Mémé et a demandé à Mémé d'arrêter de chicaner Pépé. Il avait raison. Je ne suis excusée. Pas Mémé.

Ma mère m'a écrit ce matin, un courriel fleuve comme seule elle peut le faire. Pour dire qu'elle aime mon fils, qu'elle comprend enfin nos difficultés et pour nous dire qu'au voyage de retour son train était en retard, elle a écrit plus de mot que cette entrée entière. Un message rempli de points d'exclamation et de majuscules. Un message presque aussi épuisant que sa présence.

Cette entrée de blogue est bien incohérente et je m'en excuse. Je suis très fatiguée et mes émotions sont encore à fleur de peau. J'espère que la prochaine entrée vous sera plus intéressante.

Quelques ressources sur les jeux de table et de société, en français et en anglais

État de la "gameuse", première partie

Depuis un an, je me suis re-immergée dans le monde des jeux de table, lentement mais sûrement, en achetant des jeux qui m'attirent, en finançant des projets de jeux sur Kickstarter et tout et tout. 

Un autre aspect de ma renaissance de gameuse, je me suis mise à la recherche de ressources sur les jeux, magasins, personnes, sites internet et bases de données. Les deux derniers ont été plus difficiles à trouver que je ne l'avais imaginé.

Comme je suis francophone d'Amérique du Nord, c'est vers le Québec que je me suis d'abord tournée. Je fus déçue. Il y avait un nombre respectable de blogues de jeux provenant du Qébec. Je cherchais des sites ou des blogues qui donnaient des nouvelles du domaine et des critiques de jeux. J'ai trouvé un nombre impressionnant de blogue de boutiques (dont L'imaginaire et Carta Magica, par exemple), mais je ne m'attends pas à trouver des critiques sur le site d'un magasin qui tente de vendre des jeux. D'après ce que je peux voir, ceux qui m'auraient intéressée sont inactifs. Celui qui m'aurait attiré le plus Ludicité est officiellement fermé depuis mars dernier.

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Il me fallait donc me tourner vers la France. Il y en a plusieurs, la plupart sans intérêt pour moi ou inactifs. Il y a une bonne base de données, plutôt complète à www.jedisjeux.net. J'apprécie beaucoup les liens vers les règles en français imprimables pour une foule de jeux. Leurs tests de jeux me semblent honnêtes. Ceci dit, le site le plus intéressant à mes yeux est trictrac.net et leur pendant vidéo trictrac.tv. C'est un site très actif, avec une foule de critiques et d'information sur le domaines et des vidéos de démonstration et d'explication. L'animateur principal est un grand très poilu barbu nommé Monsieur Phal qui est bien sympathique et engageant*. J'apprends bien les jeux en les voyant joués, d'autant plus si j'ai lu les règles auparavant, alors leurs "expliparties" sont attirantes pour moi. Ces démonstrations sont souvent faites avec des prototypes, ou des boîtes nouvellement sorties des presses, apportés par des représentants des compagnies de jeux et après quelques présentations des règles de bases et des composantes, vlan! on se tape une petite partie d'une demi-heure. J'aime beaucoup. Jedisjeux.net et trictrac.net ne font pas que dans les jeux profonds et n'ont pas peur des jeux plus légers, pour enfants ou des jeux "de party". Si je me fous des derniers, je suis attirée par les premiers, ce qui est un autre plus. Un désavantage du site, à mes yeux du moins, est l'impossibilité de s'abonner aux nouveautés; il n'y a pas de flux RSS sur trictrac.tv. Trictrac offre néanmoins la possibilité d'inscrire sa ludothèque et de lier sa collection à leur base de données. Cette dernière est intéressante, mais moins complète que d'autres plus connues en ligne.

La plus connue de toute est américaine et c'est l'énorme base de données expansive de boardgamegeek.com. C'est de loin la source principale pour les jeux de table, de plateau, de cartes et de miniatures sur la planète depuis 2000. L'écrasante majorité des jeux sont accompagnés de nombreuses photos (plus de 1 750 000 photos en tout sur le site) et de descriptions exhaustives. J'y ai inscrit ma ludothèque. Il y a des forums, des listes de souhaits, un bazar et j'en passe. Le design du site est horrible et laid, en plus d'être très difficile à naviguer. Les organisateurs du site avaient annoncé une refonte il y a quelques années, mais de toute évidence, elle a été remise aux calandres grecques. Il y a aussi dans les forums une atmosphère un tantinet snobinarde envers les femmes et les personnes qui ne préfèrent pas les jeux de guerre ou de miniatures. Malheureusement, sans surprise.

Pour les baladodiffusions, je n'en ai pas trouvé au Québec. Denis Talbot est merveilleux pour les jeux vidéo, mais pour les jeux de société, je dois me tourner vers les États-Unis encore. Pour une foule de raisons, en premier la variété, je me suis arrêtée au Dice Tower Network, un réseau d'une dizaine de balados audio et video, allant des nouvelles, aux critiques de jeux profonds, aux critiques de vieux jeux poches des années 1980 et 1990. Sous la direction de Tom Vasel, ce dernier et une foule de contributeurs [dont ses six (!) filles] décortiquent hebdomadairement les nouveaux jeux sortis aux États-Unis. Ils n'ont pas peur d'occire les mauvais jeux. J'apprécie beaucoup.

Comme j'ai beaucoup de retard dans le domaine des jeux de tables, avec toutes ces ressources, j'apprends beaucoup tous les jours. Et je me retiens beaucoup pour ne pas acheter un nombre éhonté de jeux sans place où les ranger. Mais au moins, je sais quels jeux m'attirent plus que d'autres.

 

 

 

* Ceci dit, il est aussi un peu énervant après un temps. Après dix fois, ces "internautateurs et internautatrices" et ces "comment vas-tu bien?", on en a eu un peu trop. Mamou dirait tout simplement que Monsieur Phal est "français". 

Réflexions sur la session qui se termine

J'ai enfin terminé de corriger les examens de mon cours d'été en ligne. Je tire plusieurs conclusions de mon cours, sur différents aspects.

D'abord, les cours en ligne, l'été, sont difficiles pour mes pauvres petits étudiants. Ils ne suivent pas le rythme quand il n'y a personne pour leur pousser dans le derrière. De plus, nombre d'entre eux ont fait preuve d'une immaturité spectaculaire. Non seulement, plusieurs écrivent comme des élèves de sixième année du primaire, je n'ai pas compté le nombre de grand-parents et de chiens qui sont morts ou ont été hospitalisés cet été. Sans vouloir ignorer les émotions ressenties pas eux, mais un chien, c'est quand même pas un frère, un enfant ou sa propre jambe! M'enfin.

Je crois aussi que je ne prévoirai plus d'examen dans mes cours en ligne, du moins plus d'examen dit "objectif". Corriger un examen à choix de réponse est déjà mortel, mais en plus les identifications ne me donnent pas la possibilité d'ajuster les notes  à la compréhension parce que ce type de question n'évalue que la mémorisation. C'Est confirmé: je déteste.

J'ai posté toutes les notes ce matin et depuis je reçois deux courriels à l'heure provenant d'étudiants me demandant de justifier les notes (basses) qu'ils ont reçues. 

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Sur un point de vue plus personnel, ma préférence pour l'enseignement à distance et en ligne se confirme, parce que je communique mieux par écrit qu'en personne (sans surprise). Ceci dit, j'ai eu raison de ne jamais accepter d'enseigner l'été auparavant. Je termine l'été fatiguée et surtout pas du tout prête pour la session d'automne. Mon syllabus n'est pas terminé et nous commençons dans trois semaines. Je n'ai pas terminé ma liste de lecture. Je n'ai aussi pas terminé les textes que je devais écrire cet été. Hier j'ai reçu un appel du Département de l'enseignement  à distance m'offrant de donner mon autre cours en ligne plus souvent et de continuer de donner le présent cours l'été prochain. Je vais probablement accepter de rendre le premier un cours annuel plutôt de bi-annuel, mais je ne crois pas pouvoir réalistement accepter d'enseigner l'été à l'avenir. Pas si je veux avoir une carrière en recherche et surtout pas si je veux avoir ma promotion dans deux ans.

Comme je l'ai mentionné dans une entrée précédente, je dois discuter avec mon directeur de département de stratégies d'avenir, dont le type de cours que je compte offrir dans l'avenir. J'aurai juste plus de choses à dire quand on se parlera. 

 

L'état du Chaton et une réflexion sur l'intimidation

Mon fils est en pleine croissance et il se développe très rapidement, mais cela implique qu'il vit des moments difficiles, comme ceux dont j'ai parlé dans une entrée précédente.

Ceci dit, son développement rend notre vie plutôt surréaliste par moment, comme le démontre nos tweets des derniers jours.

Nous avons commencé lui enseigner l'anglais, parce qu'on est en Ontario après-tout et il apprend très vite, sauf que:

Yeah that RT @Rev_Vermette Junior systematically replaces the "tr" sound by "f". So a firetruck becomes a ...

J'ai essayé de lui faire dire TRuck aujourd'hui et il m'a affirmé que c'est moins qui se trompe.

Enfin branché ma télé sur internet... pour que mon fils regarde les Muppets sur Youtube.

En effet, nous avons regardé les Muppets pendant une demi-heure. 

@Rev_Vermette fait des lectures bibliques au Chaton:
- Jésus monte au ciel
- Zoomyyy!!! #cestmonfilsaussi

Notre fils adore les trains. D'ailleurs, il nous le dit plusieurs fois par jour: "Tu sais, maman, j'adore les trains." Ce qui m'a poussé à lui faire écouter la chanson "Le train du Nord" de Félix Leclerc, dans un nombre de versions différentes.

Jamais j'aurais cru dire ça: j'en ai ras le pompon du "Train du Nord" dans toutes ces versions. Mon fils l'écoute Tout. Le. Temps.

Par ailleurs, comme le Chaton grandit, il mange comme un défoncé.

Le chaton est en train de manger un casseau de fraises au complet à lui tout seul.

Il a fait la même chose avec l'ananas que j'avais coupé en dés. Il en a mangé les deux tiers en parlant à Mémé sur Skype hier.

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Manger beaucoup, vous savez, mène à d'autre chose... Mon fils a demandé d'aller sur le pot hier et aujourd'hui pour aller à la selle. Une victoire! Je soupçonne cependant que "les amis" de la garderie y sont pour quelque chose. En effet, un des garçons a traité mon fils de "Bébé la la". Je ne sais pas qui s'est, mais je suis furax. L'intimidation commence à trois ans. Je blâme les parents: où ce garçon a-t-il appris cela, vous pensez? À la maison. Voilà où commence l'intimidation, avec les parents.

Par exemple, il y a quelques semaines, à une activité pour la communauté francophone, un parent a invectivé Mamou et mon fils parce qu'ils ne portaient pas "la bonne casquette" et ce, devant son propre fils. Mamou appuie les Canadiens de Montréal et non pas les Sénateurs et a très bien transmis son amour à notre fils. Ce n'était pas la première fois que des passants "remarquent" tout haut que mes hommes sont pour les Canadiens. 

J'en rage. J'ai grandement souffert d'intimidation quand j'étais enfant. Je n'en suis toujours pas remise après trois décennies. Je ne veux pas que mon fils en souffre aussi et pourtant j'en vois les graines partout autour de lui. Aujourd'hui, c'est Bébé la la. Demain, ce sera quoi? Dans cinq, se fera-t-il battre dans la cours d'école, comme j'en ai été victime? Le traitera-t-on de tous les noms racistes imaginables? Comment tentera-t-on de le tuer un peu plus chaque jour de l'intérieur? Ou pire, sera-t-il celui qui infligera ce sort à d'autres? 

Je ne sais pas quoi faire. 

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