Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi mes étudiants sont si stupides?

Ou peut-être pourquoi tout le monde pense que l'histoire est ouverte à tous et que les cours d'histoire sont des notes faciles?

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D'abord, je dois me répéter. Le cours en ligne que je donne cet été est franchement poche. Il n'y a rien de plus ennuyant que d'enseigner une introduction de l'histoire du Canada. Pourtant, ce n'est pas comme mes étudiants peuvent ressentir que je ne suis pas motivée: ils ne me voient jamais, je ne donne pas de cours magistraux, et je suis une bonne actrice dans les quelques vidéos que j'ai mises en lignes. Alors pourquoi sont-ils si démotivés et si stupides?  Ou plutôt, sachant que cela sera poche, pourquoi bonyenne prennent-ils ce cours?

Le premier mini-travail (6 pages) était une analyse de poème. J'en ai déjà parlé ici: oui, j'ai mal jugé les capacités des étudiants et aurais du choisir quelque chose de plus littéral. Ce qui n'empêche pas qu'une majorité des travaux étaient franchement adolescents. M'enfin. La moyenne est B pour celui-ci, parce que nous (mes assistantes et moi) avons été très généreuses dans la correction. Le prochain exercice est une analyse d'une caricature politique datant de la Confédération. J'ai amélioré les instructions mises à leur disposition. Je m'attends à mieux de leur part. 

Ce qui me désespère un peu, c'est plutôt leurs réponses aux questions hebdomadaires. Ce sont des réactions à froid. Je ne m'attends pas à des textes bien écrits, ni d'une grande profondeur, ni même à des réponses cohérentes. Je ne m'attendais pas, cependant, à des réponses racistes et sexistes, des erreurs de faits (même quand les lectures sur lesquelles les questions sont posées les contredisent directement)  et des élucubrations sur la vie quotidienne actuelle en comparaison à une réalité imaginaire du passé.

J'ai mis certains des pires exemples sur mon fil twitter, mais ce n'est que la pointe de l'iceberg. Je vous jure que j'ai un bleu sur le front à force de frapper mon clavier. 

Je vois bien qu'il y a deux/trois problèmes ici. 1) Il y a les étudiants qui prennent le cours pour terminer leur diplôme et ont encore moins envie que moi de faire ce cours cet été. 2) Il y a des étudiants qui ont pris ce cours parce qu'ils l'ont cru simpliste et facile. Il y a aussi l'intersection de ces deux problèmes. Mais les étudiants qui m'écrivent des fleuves de supliques affirmant leur motivation dans le cours sont ceux qui produisent les pires travaux! Je vous jure que j'ai un bleu entre les deux yeux!

Le tout me démotive encore plus. Je frissonne de peur à chaque fois qu'un courriel entre dans ma boîte.

Je ferai un florilège des pires citations si vous m'en faites la demande. 

"J'ai plus aimé les pinvouins"

Quelle longue journée hier! Le Chaton et moi sommes d'accord sur le fait que ce fut une belle et bonne journée, jusqu'à vers 17h. 

Après que Mamou soit parti à sa réunion, le Chaton et moi avons pris le métro pour le Biodôme. Il a adoré. À sauter sur la plateforme en hurlant "Le métro! Le métro! Le métro!" Au Biodôme, nous avons pris notre temps, parce que le Chaton est dans une période craintive. Il a peur de tout, sauf qu'en il n'a pas peur. 

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Ceci dit, il a le plus rit dans la salle des pas perdus, à se prendre pour un oiseau. 

Le retour en métro fut tout aussi merveilleux pour lui. Nous avons mangé une sandwich sur le campus de Concordia, puis il a dégusté un smoothy aux bleuets. 

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Comme le Chaton n'a pas voulu dormir en après-midi, les choses se sont vite détériorées.  Il a refusé de marcher à partir de 15h et à donc passé tout le reste du temps à se faire transporter d'un endroit à l'autre dans les bras endoloris de sa mère. Vers 17h30, après avoir parlé avec son papa au téléphone, il s'est complètement désorganisé. Cris et coups de poing, de pied, refus de manger. Il m'a même lancé le couvercle du plateau du service aux chambres au visage. À 18h30, après vingt minutes de coups et de "je veux papa!", j'ai appelé le Mamou et je lui ai demandé de revenir à la chambre, et donc de manqué la conférence à laquelle il devait assister hier soir. J'avais réussi à calmer le Chaton un peu lorsqu'il est arrivé, mais le Chaton a changé complètement d'humeur à la vue de son papa. Il s'est endormi à toute vitesse.

Puis les aventures décrites dans l'entrée précédente sont arrivées.

 

"Mais le Corbeau, perché solitairement sur ce buste placide, parla ce seul mot comme si, son âme, en ce seul mot, il la répandait."

"Jamais plus."

Il n'y a plus d'amour entre nous et l'Hôtel Espresso de puis longtemps, mais c'est le temps de divorcer. 

Malheureusement, nous y restons encore une nuit.

La première nuit fut marquée par le fait que la climatisation dans la chambre était HS. Peu importe ce que nous faisions, quel bouton nous pesions, il n'y avait rien à faire. Nous avions un filet d'air chaud et c'est tout. Comme le Chaton (mon garçon) dormait déjà, nous n'avons pas appelé la réception et avons souffert toute la nuit. Après une nuit de sudation intense, nous avons découvert qu'il n'y avait pas de rideau dans la douche. 

Le matin même, nous avons réglé ces deux problèmes, avec l'aide de la femme de chambre qui était complètement outrée de la chose. Sincèrement outrée. 

Hier soir, nous avons réussi à coucher le Chaton (ouf!) dans une chambre fraîche (ouf!), mais nous avons découvert que la réservation de l'Hôtel Espresso avant placé une gang d'ados dans les chambres des deux côtés et en face de nous. La bière coulait à flot, la musique tonnait et les tapons criaient fort. Mamou leur a demandé gentiment de fermé leurs portes. Plus tard, je les ai menacé de leur arracher la tête s'ils réveillaient mon fils. Plus tard encore, j'ai appelé la réception et j'ai porté plainte. Un gars est venu les voir et ils se sont déménagés à l'autre bout du couloir, où ils se sont exercés au saxo et au tamtam. Ce n'est pas un euphémisme. Ils ont vraiment joué du saxo et du tamtam!

Puis vers 21h, la noce indienne dans la salle au deuxième a commencé. Le groupe musical était franchement très bon, mais nous n'étions pas à l'hôtel pour la noces et nous voulions dormir. Notre chambre au 3e vibrait. Sans blague. En toute autre circonstance, j'aurais grandement apprécié la musique qui était très bonne. Mais pas hier soir. Heureusement, ni les tapons, ni la noce n'ont réveillé le Chaton. 

Ce qui a réveillé le Chaton, c'est le taouain d'une des chambres autour de nous qui, pour ne pas déranger sa blonde, est sorti dans le couloir à 2h du matin pour hurler dans son téléphone. Non seulement a-t-il réveillé le Chaton, il a aussi réveillé le bébé d'une chambre plus loin dans le couloir. Est-ce qu'il a baissé le ton? Pas du tout. Quand il a terminé son téléphone, il a hurlé "Sorry, man!"

Ce matin, j'ai revu la femme de ménage. Elle était complètement atterrée du fait que l'hôtel avait placé les tapons dans les chambres autour de nous. Elle m'en a parlé dès que je l'ai vue ce matin, avant même que je lui dise bonjour. Elle était vraiment furax. Ce serait bien d'avoir des personnes comme cela à la direction de l'hôtel, mais malheureusement, les personnes qui travaillent à faire des chambres en général sont trop souvent aussi analphabètes et ne peuvent diriger des hôtels.

Bref, je compte laisser un pourboire à la femme de ménage demain matin, mais je suis certaine que nous ne reviendrons plus jamais à l'Hôtel Espresso et je vous suggère de ne pas y aller non plus. Payez 25$ de plus par nuit et allez au Holliday Inn.

 

Biodôme

   À l'heure où cette entrée est mise en ligne, mon fils de trois ans et moi sommes au Biodôme de Montréal. Depuis lundi, nous lui avons expliqué que nous allions partir pour Montréal, parce que maman a un rendez-vous médical et que papa a des réunions en fin de semaine. Nous lui avons aussi expliqué que lui et maman allaient visiter le Biodôme, qui est comme un zoo, mais à l'intérieur et sans crocodile. Le dernier élément fut rajouté rapidement, quand mon garçon s'est objecté à visiter ledit endroit parce qu'il a peur des "trogodiles".  Cette semaine, il m'a demandé à plusieurs reprises de décrire ce que nous allions voir. De tout ce que j'ai dit, il a retenu que nous allions voir des pingouins, des loutres, des poissons dans un lac intérieur et des tortues. Et peut-être des singes.  Je suis fière de mon fils. Ceci dit, il semble avoir encore plus hâte à prendre de métro.   S'il y a une prochaine entrée, vous saurez si nous avons survécus.    

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Mon Kobo Touch est mourant.

Depuis Noël 2011, je suis amoureuse de mon Kobo. J'en ai déjà parlé dans la vieille version de ce blogue: avec mon Kobo, j'ai plus lu que dans les cinq années précédentes. La raison en est simple: tenir un livre ouvert pour plus de quelques minutes me fait mal aux mains. De plus, ma vision baisse et je peux augmenter la grandeur du texte à ma guise sur une liseuse.

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Malheureusement pour moi, mon Kobo commence à faire des siennes. à l'occasion, il ne veut pas synchroniser les livres achetés sur kobobooks.com via USB, d'autres fois c'est la connection sans fil qui ne synchronise pas. Ou bien, il oublie les livres que j'ai "sideloadés". Ou mes annotations disparaissent. Ou mon emplacement dans le livre que je suis en train de lire.  Le tout, sans aucune raison apparente.

J'ai investigué. Il ne semble pas que cela découle de la manière dont je l'utilise ou que je le connecte à mon ordi. Je ne l'emploie pas différemment que le reste de la planète et je n'utilise pas de carte mémoire additionnelle. Je ne le connecte jamais à un autre ordi que mon gros iMac. Je fais les mises à jour avec assiduité et je le redémarre après. J'ai parlé avec le service à la clientèle de Kobo (en France; ils sont compétents). Un des problèmes que j'avais était du à des préférences corrompues sur mon iMac, il est vrai, mais les autres problèmes persistent.

Si la majorité des problèmes ne sont pas d'origine logicielle, c'est que la machine en est la cause. Ce qui me rend triste, parce que je n'ai pas vraiment les moyens de m'acheter une nouvelle liseuse cette année, puisque je me suis acheté des lunettes et qu'elles m'ont coûté plus cher qu'un ensemble de laveuse-sécheuse deluxe. C'est pas dans le budget.

Étrangement, je pense que Google me viendra en aide, du moins temporairement. Depuis quelques jours, il est possible de transférer jusqu'à 1000 pdf ou epub sur la bibliothèque personnelle Google Books. J'ai transféré mes epub indépendants ou libres de droits aujourd'hui (plus de 250) et j'y ai dorénavant accès sur mon Nexus 7. Comme j'ai aussi l'application Kobo et l'application Kindle, j'ai accès à tous mes livres électroniques sur mon Nexus 7 et ne dépends plus sur mon Kobo mourant. 

Je vais sans doute m'acheter un nouveau Kobo, probablement un Glo, à la fin de cette année, parce que je préfère lire sur un écran e-ink que sur un écran DEL. Ces derniers sont durs sur mes yeux après quelques temps. Au moins, en attendant, j'aurais encore accès à mes lectures sans risque de perdre ma page ou le livre au complet.