La vie quotidienne d'un professeur universitaire, c'est glamour. (pas trop)
Ma journée d'hier et d'aujourd'hui, pour convaincre le monde entier de devenir un prof d'université.
Hier: Après un rendez-vous médical et quelques courses, j'ai répondu à huit courriels d'étudiants, cinq courriels de contacts ou collègues. J'ai ensuite lu mes courriers physiques et trié ceux qui demandent une vraie réponse (deux). J'ai ensuite révisé et complété la critique d'un manuel publié par Oxford University Press, me demandant ce qui doit être changé dans la troisième édition (et si une troisième édition est désirable). J'ai ensuite rempli le formulaire envoyé par OUP pour qu'ils puissent m'envoyé 125$ en récompense pour leur avoir rendu ce service.
Aujourd'hui, jusqu'à maintenant: Après un autre rendez-vous médical, j'ai répondu à deux courriels étudiants et trois courriels de contacts ou collègues. Comme je ne suis pas à la maison, je ne sais pas s'y j'ai du courrier physique, mais j'ai répondu à une lettre. Je posterai les réponses d'hier et d'aujourd'hui en après-midi. J'ai aussi écrit une lettre de référence pour une de mes étudiante de doctorat qui applique pour une charge de cours. Après la publication de cette entrée et un léger repas, je vais écrire et envoyer le plan d'un livret pour lequel la Société historique du Canada m'a engagée. Le manuscrit du livret, l'équivalent d'un court article, est dû vers la fin de l'été et me vaudra 300$ environ (dépendant des impôts retenus).
En fin de semaine, je dois corriger les réponses aux questions hebdomadaires de mon cours en ligne et enregistrer une courte vidéo pour rassurer les étudiants, qui capotent à l'imminence de la remise du deuxième travail la semaine prochaine.
Comme vous voyez, on ne se met pas riche à faire de l'histoire. Si on compte le nombre d'heures que je vais mettre à la recherche et la rédaction du livret seulement, cela fait moins de 15$ par heure de travail.
Mais c'est si glamour! Allez, admettez, ça vous tente!