Squarespace Meetup, 17 June 2013

I had a great time. For such a divergeant group of people, there were a lot of convergent interests.  

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The meetup took place at the Black Tomato  and the food was very good. Koodos to Cory and Casey (from the McMillan Agency upstairs and from the Dear Cast and Crew blog) for having convinced Jessica Kausen at Squarespace, the organiser, to use this venue.

I met a lot of very interesting people. Carol the real estate agent hoping to get more info to convince her web person to switch away Joomla. Bryan "Shooter' McNally, whose short "Change" recently won Best Short at Ottawa International Film Festival 72 Film Challenge 2013. It's a sweet, simple short story about clothes. Bob, the graphic artist talked about his daughter and his shows in Paris, and was a good advocate for AirBnB. Then there was Eileen and Allan from Deep Partners Brand Design who were funny. There was also Paul (I think, sorry!)  the multimedia artist and recovering animator who works at the National Gallery of Canada in the digitalization project.

Then there was also the very last group I spoke with whose names I dont remember (argh!). I only spoke with them for a few minutes before the meetup ended and the carriages turned back into pumpkins. There was the extremely talented illustrator with a History and Classics B.A. from Carleton, and the so very sweet art director who will start a blog soon, hopefully called "Social Services" (Grace? I can't remember!). 

I do hope to see many of them again (contact me!). Unfortunately, I was all out of business cards because Moo has not delivered them yet so I could not hand them out.

Développement de cours

J'ai terminé les onze illustrations qui me serviront à nourrir les discussions et les exercices en classe inversée dans mon cours d'histoire matérielle à l'hiver prochain. Du moins jusqu'à ce que je change d'idée et que je les redessine. J'ai le temps de les refaire trois fois d'ici janvier, je me connais.

Mes conclusions préliminaires sont: 

1a) J'aime vraiment dessiner

1b) J'aime l'idée de créer des illustrations qui feront penser mes étudiants. Même qui les choqueront ou les confondront. Le tout pour les faire parler. 

2) Je pense que j'ai trouvé un bon filon. Je crois que mes étudiants ne sont pas encore assez ouverts pour que la facilitation visuelle de type "classique"  leur plaise plus qu'elle ne les déroute. Je dois éviter la déroute justement et faciliter la réflexion et la discussion. D'où mon idée de démarrer la discussion avec une illustration plutôt que de suivre la discussion en l'illustrant.

3) J'ai confiance que le principe de la classe inversée sera profitable dans un séminaire sur la culture matérielle puisque, dans ce cas surtout, toucher (littéralement) et faire l'expérience de vrais objets (ou de photos de ces objets, malheureusement) sera toujours meilleur que la théorie sur ces objets.

4) On touche du bois. 

5) J'aurai vraiment besoin de la séance 12 pour un débrieffing du cours avec les étudiants! 

 

Pour la séance 9. 

Pour la séance 9. 

Pour la séance 10.

Pour la séance 10.

Pour la séance 11.

Pour la séance 11.

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RÉCAPITULATIF:

Mes entrées précédentes sur le sujet, incluant les autres illustrations: Un, deux, trois

Développement de cours

Je continue à développer mes illustrations pour mon cours d'histoire matérielle au lieu d'écrire l'examen de mon cours en ligne. Je suis particulièrement fière de ce que j'ai fait pour la séance 8 sur comment les souvenirs de voyage, comme les films et les livres, forgent nos représentations des "races"  et compliquent les questions d'authenticité.

Pour la séance 6.

Pour la séance 6.

Pour la séance 7.

Pour la séance 7.

Pour la séance 8. 

Pour la séance 8. 

My son's evaluation of Neil Gaiman's (@neilhimself) _Chu's Day_

Since it does not look like Neil Gaiman's latest children's book Chu's Day is going to be translated into French any time soon, I decided to buy it in English and simply translate it on the fly as I read it to my unilingual son. 

First, my opinion: it is a delightful book, funny and bright. Chu is a great panda cub with aviator goggles and a propensity to cause havoc when he sneezes. I'm in love. 

Second, Chaton's opinion: he does not find the book funny. This has nothing to do with my translation or my reading style. It's about the train. You see, when Chu finally sneezes and "bad things happen", a train is blown off its tracks. Trains are Chaton's very favorite things in the world. We spend most of our playtime going on trains and taking subway trips. Trains are important to my son. Chu causes a train to go off tracks, therefore "il n'est pas gentil". This said, I do think Chaton likes the book; we have read it 3 times since last night. Chaton now accepts that Chu's "Oops" is an apology of sorts, but he is dead focussed on the train. He acknowledges there are other things blown away, but he wants to go back to look at the train.

Hopefully, he will see the humour and embrace the entire story as he matures in the next year. Being three is hard. 

Edited to add on 13 June 2013: Chaton admitted he liked the book last night. He said it was new and there was a train and it was about "la zournée de Tsou". The book now lives in his bedroom, where precious few books reside. Less important books stay in the living room.

Edited to add on 16 June 2013:  

Edited to add on 23 June 2013:  My son now loves the book. We have read it almost every night since the 12th. He spent the better part of yesterday running around the house going "Atsooooooo!!! Wooosh!" and laughing. He still remarks that the train is never going to make it to the station, but he is no longer obsessive about it. Further, last night, we read another book. YÉ!

Développement de cours

Je continue à réfléchir à la manière de joindre les principes de la classe inversée et de la facilitation visuelle. J'avoue, je suis confiante et j'ai fait ces quelques diapos supplémentaires ce matin. Mon objectif est de faire réfléchir les étudiants sur les principes de l'histoire du matériel, des objets et des espaces. J'ai choisi d'utiliser des verbes d'action pour incarner les sujets et poser des questions qui évoquent plutôt qu'elles expliquent. Sauf lorsque je veux provoquer une réflexion  comme dans la cinquième semaine du cours.

Votre avis? Ça marche? Ça vous fait réfléchir? 

Pour la séance 2.

Pour la séance 2.

Pour la séance 3.

Pour la séance 3.

Pour la séance 5.

Pour la séance 5.

Je n'ai toujours pas été un bon enseignant.

 

Je suis maintenant un bon professeur, mais  je ne me fais d'illusions: je ne suis pas un génie de l'enseignement.

Je travaille depuis quelques temps à transformer et revitaliser mes méthodes d'enseignement, surtout en séminaire. Mes évaluations annuelles se sont grandement améliorées, de même que l'apprentissage de mes étudiants, quoique moins.

Depuis le début de l'année, je réfléchis plus spécifiquement à la manière avec laquelle je pourrais intégrer des techniques de facilitation visuelle dans le cadre d'exercises en classe et plus spécifiquement dans le cadre d'une structure de classe dite "inversée". je m'explique.

Une classe inversée, pour ceux qui ne le savent pas déjà, est une approche pédagogique où l'ensemble des activités d'apprentissage se fait à la maison avant le cours et le temps en classe est passé à faire des exercices, pour faire simple "les devoirs", et à tester l'apprentissage des étudiants dans une atmosphère de partage et de discussion. Cette approche demande autant de travail pour le professeur et pour les étudiants, mais favorise l'apprentissage autonome et une approche plus visuelle. D'où mon idée d'intégrer les principes de facilitation visuelle et de "sketchnoting". Avec cette approche, lors d'une réunion ou d'une séance de travail, par exemple, une personne est responsable de prendre des notes visuelles et graphiques représentant non seulement les idées qui sont discutées, mais le flot même de la conversation. Sur un tableau, une ardoise ou un papier géant.

Je ne pense pas être capable de faire de la facilitation visuelle pour mes séminaires, du moins pas maintenant, si ce n'est que parce que je pense de manière trop syncopée pour bien refléter ce que disent mes étudiants qui ne pensent pas comme moi. IL me faudrait apprendre à prendre de telles notes. Cependant, je crois que je pourrais beaucoup facilement utiliser le sketchnoting à l'inverse: au lieu de donner oralement des directives de discussions, je présente sur un écran ou un tableau des instructions visuelles et évocatrices. Évoquer et inspirer la discussion plutôt que de la diriger. Viser l'inductif.

Voici donc deux exemples que j'aimerais utiliser dans mon séminaires de Culture matérielle canadienne que je donnerai en hiver-2014. 

 

 

Pour la séance d'introduction.

Pour la séance d'introduction.

Pour la séance 4 (version 2).

Pour la séance 4 (version 2).

Recherches récentes, jeux de cartes

Je voudrais partager avec vous quelques bribes de mes nouvelles recherches. Non pas celles sur lesquelles je devrais bosser (mon livre sur les commémorations qui n'en finit plus de ne pas s'écrire), mais plutôt un petit projet drôle qui m'a accroché depuis quelques semaines.

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Certains d'entre-vous auront peut-être avoir entendu parlé du jeu de carte Joffre. C'est un jeu de carte hyper-régional, populaire sur la rive-sud de Québec surtout, développé dit-on à Saint-Anselme, le village en arrière de Pintendre. Le jeu est fascinant parce qu'il se joue avec 42 cartes spéciales, mettant en scène quatre des puissances en conflit pendant la première guerre mondiale, la France (rouge), l'Angleterre (bleu), la Russie (vert) et l'Allemagne (brun). Le but du jeu est de remporter le plus de mains possibles en conservant la carte représentant le Maréchal Joffre sans se faire coller le Kaiser Wilhelm II (ou "le Brun"). À l'origine, le jeu se nommait d'ailleurs "Shoo Kaiser"Je suis à retracer l'histoire orale de ce jeu. Je n'ai pour l'instant que des bribes. Je ferai un terrain en juillet. Il est déjà établi que ce jeu fut ramené de la guerre par un ancien "barbu" de Saint-Anselme qui s'était dessiné un jeu à la main pendant son tour dans les tranchées.

Ce qui est le plus intéressant par rapport au Joffre est qu'il n'est pas du tout unique et que plusieurs amateurs de l'histoire des cartes ont constaté les similarités entre le Joffre et le jeu de Kaiser joué en Saskatchewan, de même qu'avec un jeu de carte datant de la fin du 19e siècle  "The Lost Heir", d'abord publié aux États-Unis, mais surtout populaire dans une édition canadienne dès la période edouardienne. Les similarités entre les deux premiers est dans leur terminologie et leurs origines liées à des soldats de la première guerre mondiale. Les liens entre le Joffre et le Lost Heir sont dans les règles du jeu et surtout dans le design des cartes. Ce sont tout simplement le même jeu. J'ai reconstitué une chronologie, encore partielle mais convaincante, de la transformation du Lost Heir en Joffre et en Kaiser dans les tranchées en France pendant la première guerre mondiale. Des soldats, dont un serait identifiable, ont ramené le jeu au Canada après la guerre. À ce jour, le jeu est donc joué sur la rive-sud de Québec sous la forme du Joffre (Shoo Kaiser) et sous la forme de Kaiser, en Saskatchewan, surtout dans la communauté ukrainienne (ça, je ne le comprends pas ce bout-là).

J'ai trouvé beaucoup plus d'information de ce que je vous dévoile ici, mais je ne veux pas montrer ma main tout de suite (*jeu de mot*). 

Il me reste beaucoup à trouver encore. Il me faut confirmer par qui et comment le jeu est passé de sa forme primaire dessinée à une édition commerciale et exactement quand. Si je pouvais trouver une de ces premières éditions, je serais très heureuse. Il me faudra aussi trouver de l'information sur le Kaiser. J'ai un contact, mais je ne commencerai pas cette voie de recherche tout de suite; seulement si mon information québécoise est trop mince pour en valoir la peine.

Tout dépendant de ce que je trouverai dans les prochains mois, je saurai si je proposerai l'article à une publication sur l'histoire des cartes ou du jeu (comme The Playing Card, par exemple) ou à une revue scientifique (comme la Revue d'histoire de l'Amérique française).

Bien sûr, cette recherche me prends du temps que je devrais consacrer à mon livre et aux projets payants que j'ai en cours. Je l'avoue: c'est une technique dilatoire.

Note:  Je possède une copie contemporaine de Joffre, une copie d'une édition spéciale de Kaiser datant de 1983 et une copie édouardienne de The Lost Heir. Je cherche encore  une copie de Joffre des années trente ou quarante et une copie contemporaine de The Lost Heir. J'aimerais vraiment en trouver, mais je n'ai aucune piste. Zéro.

En guise d'entrée de blogue, une photo.

Je souffre beaucoup de ma fibromyalgie depuis quelques jours, ce qui rend la vie difficile, et l'écriture encore plus.

Ce matin, se déroulait le picnic annuel de la paroisse de Mamou, et je suis trop malade pour avoir passé la matinée seule avec le Chaton. Ce dernier a mangé son premier hot-dog. Ce n'est pas sa première saucisse à hot-dog, mais c'est la première fois qu'il accepte de la manger dans le pain. Avec du ketchup. 

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