Slow journaling, jours 17-18
Ça va être du gâteau
Weirdo, geek, historical anthropologist, living with a penguin lover in the shower, and a pre-schooler with more energy than thermonuclear war.
Here is the list of Canadian historical myths the students are going to analyse for the course.
Je suis revenue hier et j'étais à l'université toute la journée. Enfin quelques minutes à moi pour une entrée. Quelques constatations:
J'ai beaucoup aimé mon expérience. Je me suis amusée et j'ai appris. Soit, les deux premières journées furent plus une longue séance de révision, mais ensuite, on a plongé. Le premier de objectifs personnels était de mettre à jour mes connaissances sur les projets d'histoire spatiale et de géohistoire, ce qui fut fait, et d'apprendre les nouvelles techniques informatiques utilisées dans le domaine. J'ai été un peu déçue de n'apprendre que deux programmes et demi (CartoDB et HistoryPin, et 1/2 MapWarper, mais rien de QGIS ou ArcGIS), mais j'avoue que mes attentes étaient irréalistes. Nous avons bossé 8 à 9 heures par jour pendant 7 jours, pour présenter nos résultats dans un mini-colloque la 8e journée. Ce n'était pas trop cher payer.
J'ai rencontré plein de gens super cool, plusieurs avec qui j'espère rester en contact (looking at you FDL). J'avoue, c'était bizarre de suivre un cours donné par des collègues dont plusieurs sont des amis. J'étais dans une drôle de position. Je ne voulais sûrement pas intimider les étudiants, mais je ne voulais pas non plus mettre mes collègues dans l'embarras. Je pense avoir réussi à occulté mon identité pour plusieurs, mais je crois que mon apparence plus jeune que mon âge m'a aidé plus que tout. M'enfin.
Je souhaitais surtout déterminer si la visualisation cartographique des Amériques du Nord et des Québecs alternatifs des romans de science fiction québécois de mon prochain projet de recherche était d'abord possible et surtout utile. Est-ce que je pouvais dessiner la carte des Voyageurs malgré eux d'Élisabeth Vonarburg, par exemple? La réponse fut résolument oui. Avec la même approche critique des sources nécessaires à la cartographie de l'ancien Montréal, on peut reconstituer le Canada scindé en deux et l'Enclave de Montréal de Voyageurs. Sachant cela, en s'appliquant et en vérifiant les frontières topographiques/ géographiques, politiques, etc., je pourrai faire ces cartes, qui souvent n'ont pas besoin d'être ultra-précises, pour les catégoriser, les comparer et surtout les relier aux contextes de productions des œuvres d'où je les ai tirées. Comme je l'écrivais dans ma présentation de samedi:
CAAAPAAAAAAAALDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
'nuff said.
It's a interesting technique, though I've been stuck in Montréal with little time and even fewer art supplies, so things have been difficult. I am coming to a two-fold realization about journaling and me.
1) I'm bad at it. I can blog like the best of them, I can "art" daily, but journaling does not come naturally to me. Keeping a diary was never easy for me either. I have to try to do it. Doodling? Please! Journaling? Less so. I've downloaded a pdf of 365 journal prompts that I'll flip through. I think I'll just scroll blindly to a page and choose one each day I need it and do it, regardless of the day indicated in the list. I already know what I'll do tomorrow.
2) As with ICAD, I find myself very slowly easing into the process as the days pass. I am less rigid, less stunted every day. I miss my paints and would rather use those (and I intend to from now on), but I find I can play with the pens a bit more than I could before. I gather the last 15 days will be the easiest for sure. JUst like with ICAD.
Also, distressingly, if I do a google search for Slow journaling images, my pages come up on the first page a images. I'm not a good example, Google, don't put mine so high in the results. It's a bad idea.