Formation continue? Oui, monsieur!
Que de choses! D'abord, moi.
J'ai été acceptée à l'École d'été Montréal numérique de l'UQAM, pour sept jours et demi d'une Formation intensive proposant l'exploration des dimensions géospatiales de l'histoire et du patrimoine. C'est à la fin d'août. Je suis quand même bien versée dans les Humanités numériques, mais je n'ai pas joué en géo-histoire numérique depuis ma maîtrise, en 1993-95. Les technologies ont un tantinet évolué depuis et je ne suis plus du tout à jour. SPSS et SIG, c'est une chose, mais je n'y a pas touché depuis 20 ans. De plus, il y a de nouveaux outils informatiques, sans doute, et il y a de nouvelles approches avec lesquelles je ne suis pas familière. Avant tout, je ne suis pas du tout au courant des projets d'Humanités numériques en français au Canada, parce que je suis loin de tout dans mon Ontario anglophone. J'ai vraiment très hâte. J'obtiendrai en plus un certificat qui me donnera peut-être des points de mérite à la fin de l'année. Mais je n'y vais pas pour cela.
Je tente aussi d'apprendre le langage de mise en page Markdown, qui permet d'écrire en format .txt (le seul format informatique à être complètement universel), ce qui permet de mettre en page un texte avec des commandes texte qui peuvent être traduites par un nombre infini de programme et être converties en html, tout en créant un texte parfaitement lisible avant la convertion. Dans une optique de conservation des fichiers à long terme, il est avantageux que j'emploie cette méthode, parce qu'il est impossible de prévoir ce que seront les programmes de traitement de texte dans 20 ans, mais il est très peu probable qu'aucun d'entre-eux ne lise les fichiers .txt. D'ailleurs, j'ai rédigé ce présent texte en Markdown et utilisé l'engin de conversion de Squarespace pour en faire du html. C'est bien, hein? Après Markdown, je compte apprendre le MultiMarkdown, qui offre plus de fonctions. Une chose à la fois.
Je continue à travailler sur mes notes visuelles et l'emploi de la pensée visuelle en enseignement. En ce moment, je travaille à l'augmentation de mon vocabulaire visuel, c'est à dire à la banque d'icônes et de dessins servant à exprimer graphiquement idées, concepts et faits. On avance lentement.
Mais je ne suis pas la seule à apprendre!
Mon chien Igrec va à l'école lui aussi. Les cours d’obéissance (qui ne s'appellent plus cela, par ailleurs, mais de l'entrainement canin) ont commencé hier et déjà ce que je tentais de lui montré est rentré dans son tout petit cerveau sec comme une balle. Il s'assoie toujours à ma commande gestuelle et presque toujours à ma commande verbale. Il répond aussi très bien à la commande « Regarde moi » et tient mon regard un gros 6 secondes. Après 24 heures seulement, je suis impressionnée. Nous travaillons très fort à lui donner une routine et des journées structurées. Depuis hier, je dis toujours « pipi » lorsqu'il urine et « caca » s'il défèque, et continuerai pour au moins une semaine, dans l'espoir qu'il associe mes mots aux actions et le fasse ensuite sur commande, dans la cours plutôt que dans la maison. On touche du bois.
Emmenez-en des projets!