Première semaine de cours
Les choses commencent vite mais bien.
Wow. Mon séminaire d'automne est plein. Plein, plein. Il manquait de chaises. J'ai 22 inscriptions et de toutes évidences, la plupart resterons. Deux d'entre eux m'ont affirmé dès la fin du premier cours avoir choisi mon séminaire parce que c'est un cours de méthodologie et qu'ils comptent faire une maîtrise. Tous, sauf une, sont en troisième et quatrième année, ce qui est normal. Que j'ai une étudiante en deuxième année est un peu étrange. Je vais en parler au directeur des études de premier cycle; ce n'est pas normal.
Deux négatifs seulement pour l'instant. D'abord, la salle qui m'a été assignée est une bouilloire. Je déteste cette salle. Si possible, je déménagerai le cours de l'autre côté du couloir où la circulation d'air est un peu mieux. Cette salle ne semblai pas occupée hier. Wow. L'autre négatif: j'ai déjà reçu un courriel sur le décès imminent d'une grand-père à l'étranger, moins de deux heures après la fin du premier cours. Au secours.
Aujourd'hui, je suis à l'université pour une réunion départementale et pour la défense d'une thèse très décevante. Ceux qui me suivent sur Twitter avez remarqué que je me suis longuement plainte des fautes de frappe, de l'absence de corrections et surtout de problèmes majeurs dans la structure, notamment de la première partie. Je suis triste que cet étudiant ait refusé de venir me parler au cours des deux dernières années (aucune idée pourquoi), parce que je lui aurais évité plusieurs problèmes de fond. Le but d'un comité de direction de thèse est d'avoir plusieurs paires d'yeux aux compétences complémentaires pour éviter justement ce genre de problèmes causés par les angles morts des autres membres du même comité. Lorsque l'étudiant refuse de rencontrer personne d'autre que son directeur principal, il faut s'attendre à des problèmes de fond. M'enfin.
Je compte me taper un bon souper ce soir, puisque je prends le train pour la maison vers 20h.
Maintenant, je dois me trouver un cola au plus vite.